lundi 31 mai 2010

Moyen-Orient : Encore une inadmissible attaque terroriste!

Lundi 31 mai 2010, 4 heures 30 du matin, en pleine mer Méditerranée, à 150 kilomètres de Gaza la torturée. A bord de la flottille humanitaire qui apporte des vêtements, des vivres et des médicaments aux Palestiniens parqués dans la ville, tout semble encore dormir, attendant l’aube pour pénétrer dans les eaux territoriales sionistes. Soudain, des lumières s’allument tout autour. «Salut, les gars, on vient faire la fête!» Des centaines de soldats sionistes, en permission dans les eaux internationales, «gais lurons, en short et chemise à fleurs», selon une source autorisée, proche du gouvernement sioniste, sautent de leurs trois patrouilleurs lance-missiles et s’invitent à bord des six bateaux des «pseudo-militants pacifistes», dans l’espoir de terminer la fiesta commencée la veille au soir, dans les discothèques marines installées, complaisamment, par l’Etat hébreu, tout au long des côtes palestiniennes. Hélas, le convoi humanitaire se révèle un nid de dangereux terroristes, «armés de haches et de couteaux», qui, planqués sous leur couverture, s’apprêtaient à attaquer les paisibles discothèques. Nos soldats en goguette ont été «confrontés à des violences à caractère terroriste», s’indigne le porte-parole du gouvernement sioniste. Par chance, certains permissionnaires avaient gardé, dans leur slip de bain, «des moyens anti-émeute» et ont pu sauver leur vie menacée. Dans la confusion généralisée, des bavures non-identifiées auraient causé la mort d’une quinzaine, peut-être vingt, terroristes. Bien fait pour eux ! Mais la Sionie ne compte pas en rester là. Devant ces actes inqualifiables de piraterie, le gouvernement sioniste, «très choqué», s’élève, avec force, «contre ces nouvelles attaques qui entendent saboter le processus de paix dont le monde entier sait à quel point nous sommes attachés, depuis les accords d’Oslo. […] Mais nous ne nous torcherons pas avec la feuille de route», poursuit, très ému, le porte-parole sioniste. La communauté internationale s’apprête à applaudir des deux mains, après une demi-minute de silence à la mémoire des bavurés. Quant aux gazés – les habitants de Gaza – ils attendent toujours, massés contre les barbelés artistiquement décorés par les forces de pacification sionistes, les vêtements rayés adaptés à leur situation.

feylili

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