Venu s’expliquer, à la télévision nationale sur la découverte, par une délégation de parlementaires du RFD, de déchets «toxiques», déversés, par la société Tasiast, sur la route Nouakchott-Nouadhibou, le directeur de la police minière, Mohamed Yahya Ould Hamoudi, s’en est, violemment, pris au leader de l’opposition démocratique. Selon lui, Ould Daddah n’aurait, toujours pas, digéré sa défaite à la dernière élection présidentielle, entre autres attaques que la bienséance empêche d’énumérer. Surprise par cette envolée, très peu lyrique et complètement hors sujet, la journaliste tente de recadrer le débat sur l’affaire des déchets. Apparemment à court d’arguments, Ould Hamoudi se contente de prétendre qu’il ne s’agit que d’huiles de vidange qui «n’auraient pas dû» se retrouver là. Prenant, ainsi, la défense d’une société étrangère pour des faits que le directeur de ladite société a, lui-même, qualifiés de «graves», devant des journalistes, précisant qu’après avoir, dans un premier temps, sous-traité, à un tiers, la gestion de ces déchets, Tasiast les a, depuis, intégralement récupérés.
Pourquoi notre zélé directeur va-il jusqu’à médire d’Ould Daddah? Il est, certes, dans l’air de
Où sont nos valeurs parties? Pour plaire au prince du moment, il est, désormais, tout permis. Danser du ventre, se départir de ses principes. Pour un résultat aléatoire. Et même si celui-ci était garanti, l’enjeu vaut-il, vraiment, la chandelle?
AOC
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