mardi 19 octobre 2010

Pas de chaîne: pas de maillon, donc…

Le message de l’absence, remarquée, de notre cousin du centre Maghreb, à la réunion de Bamako, organisée par le Groupe d’Action Contre le Terrorisme (GACT), est on ne peut plus clair: géniteur naturel d’AQMI, le pouvoir algérien entend bien, à défaut de reconnaître sa paternité, conserver la main sur les potentialités de son rejeton. C’est compréhensible, après tant d’efforts et de sang versé… Du coup, le président ATT pouvait rappeler, à la mi-octobre, lors de l’ouverture du Forum des Editeurs Africains, hébergé, lui aussi, dans la capitale malienne, que son pays était d’autant moins le maillon faible de la lutte anti-terroriste saharo-sahélienne qu’il n’y avait, même pas, de chaîne… Egratignant, au passage, la politique mauritanienne du «je frappe et je me tire» qui rend à chaque fois, le terrain à un adversaire «où ne se compte aucun malien», remarque sobrement le président de notre pays voisin et ami. Chacun suit sa petite politique, avec l’appui, en sous-main, voire en sous-sous-main, de telle ou telle grande puissance alléchée par la rentabilité, croissante en ces temps d’épuisement des ressources minières mondiales, de l’exploitation du sous-sol saharien… Beaucoup, beaucoup de dessous, donc, et pas forcément très propres, dans ces histoires de terrorisme dont l’islam fait les frais, via de pauvres hères à côté de leurs pompes, broyés par l’inculture de la mondialisation…

AOC

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