Le site CRIDEM vient de nous informer que
Certains s’inquiètent, en Mauritanie, de la qualité des processus de promotion dans l’armée. Le colonel Cheikh se sera, au moins, démené à leur donner raison. On est abasourdi, au Calame, de l’inanité de sa réaction, incapable d’opposer une argumentation ordonnée aux critiques, précises et chiffrées, portées à l’encontre de sa gestion. Inanité mais pas innocuité, puisque le sieur galonné s’est permis d’associer «Le Calame» – qui ne fait qu’accomplir son devoir d’information et d’organisation de débat – à ses insinuations reptiles envers l’honnêteté du parlementaire accusateur. Erreur, mon colonel. Vous parliez de ne plus laisser suffisamment de «plumes» à votre contradicteur au point qu’«il lui en restera, à peine, de quoi confectionner une moustache». Nous avons, nous, au Calame, suffisamment de plumes, trempées au vitriol, si besoin est, pour vous passer jusqu’à l’idée de nous attaquer aussi bassement.
Pour monsieur le délégué, l’analyse du député, sinon complète, du moins fort documentée de la situation, serait «cris de sevrage d’un bébé quinquagénaire», «privé d’un argent facile», suite à la «neutralisation de la corruption au sein de
Sa défense aura tenu en quelques lignes: «Nul ne peut nier que des objectifs importants ont été atteints […]: restauration de l’autorité de l’Etat dans le secteur des pêches […], «presque» [sic!] protection de la zone interdite […], maîtrise de la migration illégale». Et cependant, «nul ne peut nier» que la richesse de notre littoral s’étiole, inexorablement. «Nul ne peut nier» la très grande baisse des captures de toutes les espèces, observée par tous les bateaux. «Nul ne peut nier» le très faible rendement, en particulier de la pêche de fond (poulpe et espèces valorisées). «Nul ne peut nier» la menace, exponentielle, sur la pérennité de l’activité de pêche, aussi bien artisanale qu’industrielle. «Nul ne peut nier» la faiblesse des exportations (1.000 tonnes par mois de poisson de fond, vers l’Union Européenne)…
Qui donc niera, à présent, la débilité de l’action du colonel Cheikh Ould Ahmed, à la tête de
Les plumes du Calame
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